Barbara Egger

 22 ans

Photographies

Barbara, d’où te vient cette passion pour la photo ?

« Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours adoré prendre des photos de ma famille, de mes amis, de mes animaux, etc. La photographie est « le » moyen par excellence pour capturer les souvenirs. Je dois reconnaître qu’au début, ce n’était pas vraiment artistique, mais cela me procurait énormément de sentiments. Je me rappelle encore l’excitation au moment où j’ouvrais les pochettes de photos fraîchement développées. »

 

Comment es-tu passée des photos « souvenirs » aux photos « artistiques » ?

« Je pense qu’à l’arrivée de la technologie numérique, j’ai pu me lâcher davantage. Il ne coûtait désormais plus rien de rater une photo et je pouvais me permettre tous les délires que je souhaitais. Cependant, je me suis vraiment lancée il y a environ deux ans. Suite à l’impossibilité d’entrer dans une école d’art et de communication, en réaction, j’ai eu la volonté d’y arriver par moi-même. J’ai alors contacté des modèles qui souhaitaient poser pour le plaisir d’avoir de jolies photos ou dans le but de faire un book. J’ai également mis une annonce sur Internet, me proposant de photographier le travail de stylistes, bijoutiers, coiffeurs, etc. Cette offre était totalement gratuite et désintéressée, un simple moyen d’acquérir de l’expérience. C’est ainsi que j’ai pu travailler pour une créatrice de robes de mariée. Nous avons organisé une séance dans un décor magnifique, avec des modèles superbes… et le résultat était vraiment à la hauteur de nos espérances. Ensuite, un ami a créé un site Internet et là, tout s’est enchaîné ; j’ai commencé à travailler pour des mariages, notamment. »

 

Quelle est ton actualité photographique ?

« Depuis que j’ai quitté Neuchâtel pour aller travailler à Genève, j’ai beaucoup moins de temps à consacrer à la photo. Mais cela reste malgré tout ma passion et mon plus grand plaisir. Quand on m’a proposé d’exposer, pour être franche, je n’en revenais pas, j’ai cru à un gag ! Cela m’a tellement touchée d’être « reconnue » pour ce que je faisais, de voir que des personnes extérieures à mes relations pouvaient trouver mes photos jolies… Rien que pour cela, j’ai tenu à relever ce défi ! »