Exposition VivAngola! Zone de Texte: Visions d’Angola : Carla Peairo et Jorge de Sousa Monteiro. Peintures, sculptures et masques du 6/07  au 31/08 à la Galerie Quint-Essences, Gare de Bevaix. Vernissage le 6 juillet à 19h. Horaires : mardi-samedi 13h-18h30. Renseignements :  
info@galerie-quint-essences.ch ou 
079 / 255.03.08.
Du 2 au 31 août, exposition au Temple du Bas à Neuchâtel, d'autres œuvres des mêmes artistes. Horaires 16-18h pendant la semaine et le samedi matin seulement.
                        
 
Zone de Texte: © CPeairo Genèse
Zone de Texte: © JMonteiro
Masque Mortuaire
 
 
Zone de Texte: © JMonteiro
Vieux penseur
 
Zone de Texte: © JMonteiro tâches quotidiennes
 
Zone de Texte:  
 
 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Biographies des artistes :
  Carla Peairo   Jorge de Sousa

                           Monteiro

Née en 1961 en Angola, à Benguela, ville des flamboyants, Carla a passé une grande partie de son enfance au bord de la mer.  Son intérêt pour le dessin et la peinture a commencé vers l’âge de 13-14 ans et son engouement à transmettre l’Afrique par sa palette de couleurs chaudes l’a amené à réaliser plus de trente expositions.

 

Sa formation: et son expérience : Carla a vécu en Angola pendant 22 ans. Elle a suivi une formation artistique de dessin, peinture et décoration et a fréquenté l’Institut Supérieur de Sciences de l’Education à Lubango.  Elle est décoratrice, assistante sociale et professeur d’anglais et de dessin—un parcours d’expérience toujours tourné vers les autres…

 

En 1983, elle part à Lisbonne où elle travaille dans le dessin publicitaire, création et confection de modèles dans l’industrie textile.

 

Admise au centre d’Art et Communication Visuel AR.CO à Lisbonne, elle y complète sa formation de dessin, suit des ateliers de modelage d’argile et fréquente l’atelier de peinture de la Société Nationale des Beaux Arts.

 

Ses œuvres : Ses œuvres s’orientent essentiellement vers une thématique d’expression africaine et représentent différents aspects de la vie des gens d’Afrique : la fécondité et la continuité comme symboles attribués à l’univers féminin, les moments de loisirs et de réflexion sur la vie et les rituels.  Elle concilie et intègre dans sa création artistique le réel et l’imaginaire, la mythologie noire, son fantastique et sa poésie, ainsi que ses dispositions et sentiments de part sa condition d’artiste africaine.

 

Son désir et ses espoirs sont que ses œuvres dégagent l’amour de la vie, la solidarité humaine et la cohésion.

 

Carla vit depuis quelques années à Neuchâtel. Ses œuvres sont représentées dans plusieurs collections privées et publiques internationales: Angola, Portugal, Suisse, Danemark, Norvège, UK et les USA.

 

 

Né en Angola d’un père portugais, Jorge a vécu en Angola les 13 premières années de sa vie. Lorsque la guerre civile a éclaté la famille est rentrée au Portugal. Jorge s’est mal acclimaté au Portugal, car son père était du nord où il faisait moins chaud et les eaux étaient plus froides qu’en Angola. La mentalité ne lui convenait pas non plus et il se sentait constamment mal à l’aise dans ce pays “étranger” où il n’est resté que 6 ans avant de partir vivre et travailler en Suisse. 

 

Le développement et la fin précoce d’une carrière

Jorge n’a jamais pu terminé ses études secondaires. Il avait 10 frères et sœurs et il lui a fallu travailler très jeune. Il a commencé en tant qu’apprenti-monteur de cuisines, mais à force de bien travailler il est devenu monteur professionnel en cuisines institutionnelles. Il a appris “sur le tas” en travaillant pour un employeur suisse pour qui il a travaillé pendant près de 20 ans.    

 

Mais son passé et l’histoire de son pays le hantait. Artiste autodidacte, il a commencé à peindre en 1998, puis en 2004 à sculpter pour exprimer les terribles dégâts qu’a causés la guerre civile en Angola. Les peintures, sculptures et masques qu’il nous présente parlent mieux de la déchirure de son pays natal que tous les mots du monde. Comme s’il savait ce qui le guettait, en un peu plus de deux ans il produit un nombre incroyable d’œuvres.

 

Puis en 2005 il fut atteint de la sclérose latérale amyotrophique, maladie extrêmement agressive qui a totalement arrêté cette nouvelle passion en moins d’un an.  Il ne peut plus faire ses sculptures à la cire perdue. Il ne peut plus peindre. La sclérose l’a atteint au point où il peut à peine se déplacer et les gestes les plus simples lui sont quasiment impossibles. Ceci veut dire que toutes ces merveilleuses œuvres sont et resteront uniques.

 

Son souhait le plus cher c’est que ses œuvres vous communiquent une conscience accrue du gaspillage de vie et des souffrances des mutilés de cette affreuse guerre civile. Merci.